Les droits de l’homme sont des droits intrinsèques à tout être humain. Ils sont universels et ne sont pas conférés par un État. Les droits de l’homme sont donc indépendants de la nationalité, du sexe, de l’ethnie, de la religion, de la langue parlée et de toutes autres situations. Souhaitez-vous en savoir plus sur cette notion fondamentale ? Des plus fondamentaux à ceux qui rendent la vie de chacun plus digne, voici l’actualité juridique pour mieux comprendre nos droits.
Quels sont les 5 droits de l’homme ?
Les droits de l’homme sont globalement répartis en 5 droits fondamentaux, naturels et imprescriptibles.
- Le droit à la sûreté et à l’intégrité
Tout individu a le droit de jouir d’une protection optimale contre les agressions physiques et psychologiques, mais aussi contre toutes les autres menaces qui pourraient remettre en cause son intégrité. Il doit par exemple être protégé des guerres, des catastrophes, etc.
- Le droit à la liberté de conscience et de religion
Tout être humain a le droit de pratiquer la religion de son choix ou de ne pas adhérer à une croyance religieuse. Le droit à la liberté suppose également de manifester pacifiquement, d’être membre d’une organisation ou de jouer à des jeux d’argent dans des casinos en ligne, etc.
- Le droit de résistance à l’oppression
Il s’agit du
droit des hommes ou d’une population à se défendre contre l’autorité d’un pouvoir tyrannique ou tout autre groupe qui les opprime. Il s’agit également de la présomption de légitimité de toute action violente menée contre une violation des droits fondamentaux par un individu ou un groupe.
- Le droit de propriété
Il correspond au droit d’user, de jouir et de disposer d’une chose, qu’elle soit matérielle ou immatérielle, et ce, dans le respect des lois. En effet, l’usage prévu pour ce bien ne doit pas être prohibé par les lois ou par les règlements en vigueur. Également, la propriété traduit les biens sur lesquels porte ce droit civil.
- Le droit à l’information
C’est le droit pour toutes personnes d’accéder à un ensemble de renseignements sur les volets liés à sa vie de tous les jours. Il peut s’agir d’informations sur le cadre du travail, de l’usage des services, etc. Ce droit correspond également à la confidentialité des renseignements fournis pour obtenir un service public ou autre.
Qui a rédigé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?
La première déclaration des droits humains a été adoptée le 12 juin 1776 par la Convention de Virginie. Relative à l’État de Virginie (États-Unis), cette déclaration a été rédigée par Georges Mason, une personnalité révolutionnaire américaine. Cette première écriture a largement inspiré Thomas Jefferson dans la rédaction de la déclaration des droits humains intégrée dans la déclaration d’indépendance des États-Unis en 1776. Ce document a servi de modèle à l’Assemblée nationale constituante française dans son ambition d’assurer pour chaque individu un ensemble de droits naturels et inaliénables.
L’assemblée a donc adopté le 26 août 1789 le texte final de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le préambule de ce texte a été rédigé par Mirabeau et Jean-Joseph Mounier. Cette déclaration intègre 17 articles inspirés par la philosophie des lumières de Jean-Jacques Rousseau. Aussi, certains articles ont été proposés par des députés français comme Talleyrand, Sieyès ou encore La Fayette. Par ailleurs, il faut aussi noter que le texte initialement écrit par le révolutionnaire américain Georges Mason a inspiré la déclaration universelle des droits de l’homme que l’ONU a voté en 1948.
Quelles sont les différentes générations des droits de l’homme ?
Les droits de l’homme ont connu diverses générations à travers lesquelles de nouveaux droits ont été intégrés. On distingue essentiellement quatre générations de droits de l’homme.
La première génération
La première génération de droits de l’homme correspond à celle des droits dits "civils et politiques". Ces droits embryonnaires ont été reconnus pendant les révolutions américaines et françaises respectivement en 1787 et 1789. Les droits de la première génération sont spécifiquement relatifs aux libertés individuelles (la liberté physique, les libertés familiales, la propriété privée et la liberté contractuelle) et aux libertés politiques (le droit de vote, le droit de réunion pacifique, le droit de résistance à l’oppression, etc.).
La deuxième génération
Cette seconde génération est relative aux droits dits "économiques et sociaux". Cette fois, il est notamment question de bien-être et de dignité. Parmi les droits de la seconde génération, on peut citer :
- le droit à la sécurité sociale,
- le droit au travail,
- le droit de grève,
- le droit à l’éducation,
- la liberté syndicale, etc.
Par ailleurs, pour être mis en œuvre ces derniers requièrent l’intervention de l’État, et ce, contrairement à l’hypothèse des droits de résistance.
La troisième génération
Dans le cadre de la troisième génération, il est question de droits définis dans leur contenu de manière imparfaite et mal acceptés parfois. Elle découle donc des critiques dont la deuxième génération de droits a fait l’objet. On note ainsi l’émergence d’une nouvelle expression des droits pour les femmes, les minorités sociales et autres. Parmi les droits fondamentaux de la troisième génération, on peut citer : les droits environnementaux, le droit au partage du patrimoine commun de l’humanité, le droit au développement, le droit des peuples autochtones, le droit à la différence ou encore le droit à des minorités. Nous parlons aussi de plus en plus du droit des internautes naviguant sur le net, s’amusant sur des jeux online comme Plinko casino ou jeu du Poulet et partageant parfois de nombreuses informations confidentielles. Certains acteurs du monde digitale et des jeux en ligne participe également à l’amélioration des droits de l’homme dans certains pays. Pour exemple nous pouvons retrouver le casino royal vegas, qui a su donner de son temps pour l’assocation des droits de l’homme au Canada.
La quatrième génération
La quatrième génération des droits de l’homme correspond à l’expression des doctrines isolées. Sur leur contenu ou leur existence, ces dernières ne font pas consensus. C’est ainsi que cette quatrième génération de droits a été évoquée avec un contenu qui varie de manière plus ou moins importante. On peut alors retrouver des prérogatives en faveur des individus jugés faibles comme les personnes âgées, les enfants ou les handicapés.
Quelle est l’importance du respect des droits de l’homme ?
Le respect des droits de l’homme est important pour diverses raisons. En effet, ce sont des normes qui reconnaissent et protègent la dignité de tous les êtres humains. Ainsi, les droits de l’homme permettent à tout individu de ressentir son appartenance à une société. Respecter ces normes, c’est donc protéger la dignité humaine et permettre à l’homme d’améliorer ses relations avec les autres.
Respecter les droits de l’homme, c’est assurer un commun vouloir de vie commune où chacun connaît ses prérogatives et ses limites. Aussi, le respect des droits humains favorise le bien-être des individus, l’harmonie d’un monde indépendant et la stabilité des sociétés. Il permet de fonder un avenir basé sur les valeurs d’égalité. Ceci permet pour finir de limiter les conflits et les discours haineux.
Les institutions pour la défense des droits de l’homme en France
En France, la protection des droits de l’homme est une priorité. Les institutions qui œuvrent à cette fin sont nombreuses, aux niveaux national et international. Elles fournissent des services essentiels pour la défense et la promotion des droits des citoyens français et des habitants de toute l’Europe.
Au niveau national, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est une institution indépendante qui veille à ce que les droits de l’homme soient respectés. Elle écoute les plaintes et enquête sur les violations des droits de l’homme. Elle publie également des rapports sur les politiques et pratiques en matière de droits de l’homme.
Au niveau européen, le Conseil de l’Europe joue un rôle essentiel dans la protection des droits de l’homme. Il est chargé de surveiller le respect des normes légales et des principes démocratiques dans les pays membres. Pour cela, il travaille en étroite collaboration avec le Comité européen des droits sociaux et des libertés fondamentales (CEDSELF).
En outre, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est un mécanisme judiciaire qui permet aux citoyens européens de saisir une juridiction internationale pour se plaindre de violations des droits de l’homme commises par leurs gouvernements. Tous les pays membres de l’Union européenne sont tenus de respecter les décisions de la CEDH.
La France est également membre de deux organismes internationaux qui se consacrent à la défense des droits de l’homme : l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La France s’est engagée à soutenir leurs efforts pour promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le territoire européen.
Enfin, en France, plusieurs organismes non gouvernementaux (ONG) se sont également engagés à protéger et à promouvoir les droits de l’homme. Ces organisations travaillent à travers le pays et à l’étranger pour faire en sorte que les droits des personnes vulnérables soient respectés et défendus.
En somme, en France, de nombreuses institutions sont actives dans la défense des droits de l’homme. Elles agissent au niveau local, national et international pour faire progresser la cause des droits humains.